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Objectifs du président désigné : Déclaration de candidature du Dr Craig Lake

June 2023

C’est avec joie et modestie que j’accepte d’avoir été choisi par le Comité de candidatures de la Société canadienne de géotechnique (SCG) comme prochain président potentiel de notre organisation. Je consens à cette nomination et, si je suis élu, je travaillerai à servir la Société à titre de président désigné en 2024, et pour un mandat de deux ans en tant que président à compter de janvier 2025.

 

J’ai découvert la SCG au milieu des années 1990, alors que j’étais étudiant diplômé de l’Université Western Ontario. Bien que les souvenirs se soient estompés au fil du temps, je me souviens que les réunions de la section de London de la SCG étaient un excellent moyen pour un jeune géotechnicien de réseauter et de mieux comprendre la profession. C’est à Ottawa, en 1997, que j’ai participé pour la première fois à une conférence de la SCG. Mon directeur de thèse à l’époque, Kerry Rowe, avait alloué un budget à plusieurs de ses étudiants diplômés afin de leur permettre d’assister à cette conférence. Avec une grande fourgonnette blanche, huit d’entre nous avons emprunté la route 401 et avons passé un moment inoubliable. Il faut dire que cette expérience, même si elle était très intéressante, était aussi intimidante. Ma première présentation technique devant un public constitué des grosses pointures de la SCG avait éveillé chez moi à la fois des sentiments de crainte et de satisfaction. La chance que j’ai eue plus tard de réseauter avec ces gens est encore gravée dans mon esprit. Lors de cette conférence, j’ai eu l’occasion de rencontrer pour la première fois le Dr Geoff Meyerhof, même si j’avais fréquenté à titre d’étudiant de premier cycle la Technical University of Nova Scotia. J’ai pris mon courage à deux mains et je me suis présenté à lui. J’ai réalisé que c’était une personne très gentille et motivante, comme toutes les autres que j’ai rencontrées à cette occasion. Cette conférence allait amorcer mon association continue avec la SCG. 

À titre de praticien de la géotechnique récemment diplômé d’un établissement d’enseignement supérieur, j’en suis venu rapidement, en tant que jeune professionnel, à être sensible aux avantages offerts par la SCG. Le bénévolat au sein de la section locale de Halifax m’a permis d’organiser des conférences techniques avec des experts de tout le pays. Cet aspect technique de la Société, associé à une possibilité de réseautage national, m’intéressait vraiment. J’ai réalisé que la SCG offrait à ses membres un cadre idéal pour organiser des activités qui les intéressaient au niveau local, et ce, tout en collaborant avec des collègues nationaux. Ma participation à titre de bénévole à la première Conférence canadienne des jeunes géotechniciens et géoscientifiques, tenue en 2004 à Québec, a solidifié mes convictions à cet égard. Je me suis rendu compte que la SCG était un environnement parfait pour faire du bénévolat. Depuis cette époque, la Société a continué de favoriser mon perfectionnement professionnel et mon développement personnel. Le bénévolat rend notre organisation plus forte.

 

Au cours des quelque 25 dernières années, j’ai eu le plaisir de me familiariser avec les rouages de la SCG. Voici quelques-uns des postes que j’ai occupés au sein de la SCG. J’ai été directeur de la Section de la Nouvelle-Écosse, coprésident de la conférence GéoHalifax en 2009, représentant de la Section au Comité exécutif et directeur de la Division du géoenvironnement. Je suis actuellement vice-président technique. J’ai également eu le plaisir d’interagir avec de nombreux membres de la SCG dans le cadre de mon rôle antérieur de corédacteur en chef de la Revue canadienne de géotechnique. À l’Université Dalhousie, à titre de chef de département, j’ai dirigé un groupe de 20 universitaires et de 250 étudiants dans des programmes de génie civil, environnemental et minier. À ce poste, je me suis efforcé d’améliorer continuellement les résultats de la recherche et de l’enseignement tout en assurant la responsabilité comptable du département. J’ai aussi une bonne compréhension de la profession d’ingénieur en tant que président actuel du Bureau des examinateurs d’Engineers Nova Scotia. Bien que l’on ne se sente jamais tout à fait qualifié pour diriger une organisation dotée d’une aussi riche tradition que la SCG, je crois qu’une partie de mon expérience pourrait m’être utile à la présidence de la Société. Ayant servi auprès de nombreux anciens présidents de la SCG, j’ai appris que chaque personne pouvait faire valoir ses propres opinions dans le cadre de ce rôle bénévole. J’ai bon espoir de pouvoir en faire autant en donnant le point de vue d’un géotechnicien implanté dans les provinces de l’Atlantique, à Halifax.

 

Je m’attends à ce que 2025-26 soit une période d’amélioration et de changement continus pour la SCG. Mes objectifs généraux en tant que président pour 2025-26 sont les suivants : 1) maintenir le cap et continuer de présenter aux jeunes les avantages de se joindre à notre société et de faire du bénévolat, 2) continuer à mettre l’accent sur l’amélioration de la diversité globale de notre organisation, 3) poursuivre nos efforts en matière d’élaboration d’un modèle durable pour la mise à jour et le renouvellement du Manuel canadien d’ingénierie des fondations (MCIF) et 4) gérer le changement au sein de l’organisation.

L’une des raisons pour lesquelles la SCG a connu du succès, c’est l’esprit de bénévolat et le sentiment de communauté qui l’animent. Je crois sincèrement que nous devons continuer à recruter des jeunes à la SCG pour qu’ils deviennent non seulement des membres de notre grande organisation, mais aussi de futurs dirigeants. Quand je repense à ma propre expérience, c’est cet esprit communautaire que j’espère inculquer à nos nouveaux membres plus diversifiés que jamais. Le MCIF est un excellent exemple des résultats exceptionnels que l’on peut obtenir en rassemblant une communauté de bénévoles autour d’un même projet. En tant qu’organisation, c’est un bilan dont nous pouvons être fiers.

En résumé, je serais honoré d’être votre prochain président de la SCG. Comme me l’a répété le président actuel de la SCG, Rob Kenyon, il s’agit d’un rôle qui exige un travail d’équipe de la part de nombreux membres de la SCG. Par conséquent, je suis impatient d’entendre le plus grand nombre possible d’opinions de membres sur la façon dont nous pouvons tous collaborer au cours des prochaines années à la prospérité de notre organisation.