Geotechnical News - September 2011 - page 15

Geotechnical News September 2011
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CGS NEWS
avant, j’ai été ravi d’apprendre que le
Dr Tannant enseigne la géotechnique
au campus de l’université de Colombie
Britannique à Kelowna. Cette région
centre de la Colombie Britannique
regorge de contextes géotechniques
susceptibles d’attirer des étudiants.
En juin, je me suis rendu à Atlanta
afin d’assister à la Conférence ASCE
Geo Risk de la Société américaine de
génie civil. Le but premier de ma pré-
sence à cette conférence était d’inci-
ter, lors d’une courte pause lunch, les
membres participants à assister à notre
Conférence Pan-Am SCG 2011sur la
géotechnique qui se tiendra à Toronto
du 2 au 6 octobre prochain. D’ailleurs,
si vous lisez ce texte et que vous avez
l’intention d’assister à la conférence
de Toronto, sachez qu’il est encore
temps de s’inscrire! Le dimanche pré-
cédent la Conférence ASCE Geo Risk,
j’ai participé à un cours d’une journée
sur les risques et la fiabilité des bar-
rages et des digues dans le contexte
des inondations qu’a connues la Nou-
velle-Orléans et sur la vulnérabilité des
digues du delta de Californie près de
Sacramento. La conférence proposait
des cas d’étude, des sessions plénières
ainsi que des échanges portant sur les
risques associés au volet affaires de la
géotechnique. Même si la conférence
se déroulait dans le sud des États-Unis,
les Canadiens étaient bien représentés.
Deux anciens présidents de la Société
canadienne de géotechnique; Dr Denis
Becker de Golder Associates et Dr Su-
zanne Lacasse de l’Institut norvégien
de géotechnique étaient présents, de
même que M Roger Jinks, ancien pré-
sident de Amec E&E et Dr Fenton de
l’université de Dalhousie. D’ailleurs,
le Dr Fenton était un des organisateurs
de la conférence. J’ai eu l’occasion de
rencontrer Dr Paul Mayne de Georgia
Tech pour la première fois et j’ai été
surpris d’apprendre qu’il était né à
Terre-Neuve. Le Canada semble donc
produire et exporter des joueurs de
hockey, des mineurs de roche dure ain-
si que des ingénieurs en géotechnique!
Alors que je rédige ce message,
l’annonce de l’intronisation de deux
membres de la SCG à l’Académie
canadienne d’ingénierie vient d’être
faite. Ces deux membres sont Dr Den-
nis Becker de Golder Associates et
Dr David Sego de l’université d’Al-
berta. «L’Académie canadienne du
génie(ACG) est l’organisme national
par l’entremise duquel les ingénieurs
les plus chevronnés et expérimentés
du Canada offrent au pays des conseils
stratégiques sur les enjeux d’impor-
tance primordiale». La reconnaissance
de la contribution à l’ingénierie de ces
deux membres de la SCG est très gran-
dement justifiée. Nous les félicitons
tous les deux.
Des opportunités illimitées d’ap-
prentissage et de prospérité semblent
présentement s’offrir aux jeunes ingé-
nieurs en géotechnique. Cela n’a pas
toujours été le cas. Quand j’ai gradué
en 1974, il n’y avait presque pas de
travail pour un ingénieur en géotech-
nique en Colombie-Britannique, ce
qui a conduit la majorité des membres
de ma classe à partir pour l’Alberta.
Et puis, il y a eu le début des années
80, avec son creux sans précédent au
niveau de l’emploi en géotechnique, du
moins dans l’Ouest canadien. Bien que
les perspectives d’emploi aient connu
depuis une croissance en dents de scie,
nous semblons connaître présentement
une période dorée, où les ingénieurs en
géotechnique sont en grande demande,
non seulement au Canada, mais aussi
à travers le monde. Les universités
canadiennes forment plus que jamais
des ingénieurs qui choisissent la géo-
technique comme domaine de carrière.
Cette montée de la profession ne se re-
flète cependant pas dans les adhésions
à la SCG. Pourquoi est-ce ainsi?
Nous savons qu’une des raisons du
plafonnement des adhésions est que
bon nombre de fidèles partisans de la
première heure prennent leur retraite.
Les premières générations d’ingénieurs
en géotechnique font place aux sui-
vantes. Une exception digne de men-
tion est Gordon McRostie qui a parti-
cipé à toutes les conférences annuelles
de la SCG, à l’exception d’une! La sta-
gnation des adhésions peut également
refléter le fait que les membres fonda-
teurs de la Société ont montré un plus
grand sentiment d’appartenance que
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