Geotechnical News - September 2015 - page 9

Geotechnical News • September 2015
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CANADIAN GEOTECHNICAL SOCIETY NEWS
to spread the geotechnical word across
Canada.
Until next time.
Provided by Doug VanDine
CGS President – 2015/2016
Message du président
Dans mon message de juin 2015,
j’ai mentionné qu’il n’y avait pas de
définition couramment acceptée pour
le mot « géotechnique » au Canada
et que l’Association of Professional
Engineers and Geoscientists of British
Columbia (APEGBC) était la seule
organisation qui avait tenté de définir
ce mot. J’ai aussi donné mon avis afin
d’expliquer pourquoi il en était ainsi
et j’ai posé la question « Pourquoi
devrait-il y avoir une définition? »,
mais je n’y ai pas répondu. Je vous
propose ici ma réponse, qui comporte
deux principales raisons.
La première raison est que le mot
et les expressions « géotechnique »,
« ingénieurs en géotechnique »,
« experts-conseils en géotechnique »
ou autres termes semblables figurent
dans beaucoup de lois, de règle-
ments, de règlements administratifs,
d’ordonnances, de directives et/ou de
politiques pour au moins cinq des 13
instances provinciales et territoriales
au Canada. Je suis certain que chacune
de ces instances a des idées différentes
sur la nature des qualifications que
les professionnels qui exercent leurs
activités dans le domaine géotech-
nique devraient avoir. Je pense que
nous protégerions mieux le public,
nous-mêmes et nos réputations profes-
sionnelles s’il y avait une définition
couramment acceptée au Canada.
La deuxième raison est que, puisqu’il
n’y a pas de définition ou de qualifi-
cations définies pour être un profes-
sionnel en géotechnique, à peu près
toutes les personnes qui possèdent
une formation en génie civil, en génie
géologique, en génie minier, en génie
pétrolier, en géologie, en géophysique
ou en géographie physique, et j’ose
dire dans plusieurs autres disciplines
également, pourraient se qualifier de
« professionnel en géotechnique ». Par
conséquent, la pratique de la géotech-
nique au Canada est essentiellement
autoréglementée ou au mieux, régle-
mentée par l’avis des pairs. Est-ce la
meilleure façon de protéger le public
et notre réputation professionnelle?
Une association professionnelle de la
Colombie-Britannique, APEGBC, a
récemment produit un document sur
les compétences et les indicateurs dans
le domaine de l’ingénierie géotech-
nique. Il vise à aider les nouveaux
praticiens à déterminer s’ils ont une
formation et une expérience adéquates
pour exercer dans le domaine; ce
document vise aussi à aider APEGBC
et les praticiens à déterminer si les
professionnels réalisent des activités
dans le domaine de l’ingénierie géo-
technique. Ce document est disponible
sur demande à
.
Géoscientifiques Canada,
l’organisation nationale pour la
majorité des organismes de régle-
mentation provinciaux/territoriaux
qui gouvernent les géoscientifiques
professionnels, a publié en 2014 le
document « Profil des compétences
initiales nécessaires pour exercer la
profession de géoscientifique »
.
Ce document porte sur tout le domaine
des géosciences, mais il traite séparé-
ment des « géoscientifiques » qui
travaillent dans la discipline de la
« géoscience environnementale » – la
discipline la plus proche du domaine
de la géotechnique. L’objectif de ce
document était d’informer les gouver-
nements, les employeurs, les étudiants
et le grand public du travail des géo-
scientifiques et d’aider les nouveaux
praticiens à déterminer s’ils possèdent
une formation et une expérience adé-
quates pour exercer dans le domaine.
Il avait également pour objectif de
créer des liens plus forts entre le
secteur de l’éducation et la pratique et
aussi aider les organismes de régle-
mentation à traiter des questions telles
que la compétence continue, les lignes
directrices concernant la pratique et
les questions disciplinaires.
La SCG est une société technique et
non un organisme de réglementation.
Selon moi, la SCG ne devrait pas
participer à la réglementation de la
pratique de la géotechnique, mais je
crois vraiment qu’elle a un rôle impor-
tant à jouer dans la préparation d’avis
sur la définition de « géotechnique »
et des qualifications géotechniques
appropriées. Je serais ravi de savoir ce
que vous pensez de ce sujet ou de tout
autre sujet concernant la géotechnique.
Il est possible de communiquer avec
moi à
.
En ce qui concerne d’autres sujets,
GéoQuébec 2015 (la 68e Conférence
annuelle de la SCG et la 7e Con-
férence canadienne sur le pergélisol)
approche à grands pas. D’après les
premières indications, elle remportera
un immense succès. Merci beaucoup
à
Jean Côté
(SCG), à
Sharon Smith
(Comité national canadien-Associ-
ation internationale du pergélisol),
au comité organisateur local, aux
exposants, aux commanditaires, aux
conférenciers, aux lauréats, au comité
exécutif, au conseil d’administration et
à tous les participants!
Enfin,
M. Gordon Fenton
de
l’Université Dalhousie participera
prochainement à la tournée de con-
férences pancanadiennes de la SCG à
l’automne de 2015. Les deux tournées
de conférences annuelles à travers le
Canada organisées par la SCG depuis
1965 sont très attendues par les profes-
sionnels canadiens de la géotechnique.
Merci à Gordon et aux 95 conféren-
ciers qui l’ont précédé d’avoir pris
l’énorme engagement qui permet de
promouvoir la géotechnique dans
l’ensemble du Canada.
À la prochaine.
Del la part de Doug Vandine
Président – 2015/2016
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