Geotechnical News - March 2019 - page 13

Geotechnical News • March 2019
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CANADIAN GEOTECHNICAL SOCIETY NEWS
et le Prix G. G. Meyerhof que lui a
remis la SCG.
Bien que le Dr Moore soit le candidat
proposé par le Comité de candidatures,
d’autres candidatures sont également
les bienvenues. Tout membre de la
SCG peut poser la candidature d’un
candidat au poste de président désigné.
Les candidatures doivent être reçues
par écrit par le Bureau national de la
SCG d’ici le 15 juin 2019 (
execdir@
cgs.ca
). Elles doivent comprendre les
noms en lettres moulées, les signatures
et les numéros de membre d’au moins
dix-huit (18) membres de la SCG, et
une déclaration du candidat nommé
exprimant sa volonté d’agir à titre de
président désigné, puis de président,
s’il est élu.
S’il n’y a pas d’autres candidats,
le Dr Ian Moore sera élu par accla-
mation lors de la réunion du Con-
seil d’administration de la SCG à
St. John’s, cet automne. Si d’autres
candidats sont mis en candidature,
le président désigné sera élu à la
suite d’un vote des membres durant
l’été 2019.
Pour obtenir de plus amples rensei-
gnements à ce sujet, veuillez écrire
au directeur général de la SCG,
Michel Aubertin, au Bureau national
ou
)
.
Soumis par Dharma Wijewickreme,
ancien président (2017-2018)
Objectifs du président désigné :
déclaration de candidature du
Dr Ian Moore
C’est un grand honneur d’être choisi
par le Comité de candidatures de la
Société canadienne de géotechnique
(SCG) comme prochain président
potentiel de notre Société. J’accepte
cette nomination et, si je suis élu, je
travaillerai à servir la Société à titre
de président désigné en 2020, et pour
un mandat de deux ans en tant que
président à compter de janvier 2021.
Je me suis joint à la SCG peu après
mon arrivée au Canada, au début des
années 1990. En effet, ma décision de
saisir l’occasion de quitter l’Australie
pour venir au Canada a été influencée,
en partie, par la haute estime que la
communauté internationale accorde à
la géotechnique canadienne. Depuis
que je participe au travail de la Société
il y a une vingtaine d’années, un
certain nombre de ses caractéristiques
sont devenues très claires pour moi.
Premièrement, il existe une culture
extraordinaire de bénévolat au service
des membres et des autres bénéfi-
ciaires des activités de la Société,
assurée par nos nombreux bénévoles
locaux, nos membres régionaux et de
division et nos titulaires de charge,
jusqu’aux membres non rémunérés
de notre Comité exécutif national (le
président, les vice-présidents et les
représentants régionaux et de divi-
sion). Deuxièmement, la Société est
composée d’un mélange exception-
nel de professionnels de la géotech-
nique et des géosciences, dans lequel
l’industrie et le milieu universitaire
sont fort bien représentés, un mélange
qui renforce tout ce que nous fai-
sons (de la formation des étudiants
au soutien que la Société fournit à la
formation et à la rétroaction continues
de nos membres professionnels pour
qu’ils puissent être des chefs de file,
pratiquer de façon responsable la géo-
technique et apporter des changements
à cette pratique). Par conséquent, la
Société est dans une bonne situation
financière, jouit d’une bonne réputa-
tion auprès de la profession au Canada
et à l’étranger et bénéficie d’une pro-
fondeur et d’une envergure enviables
par rapport à de nombreuses autres
sociétés savantes; des groupes qui ont
généralement des dirigeants beau-
coup plus coûteux et des niveaux de
bénévolat et d’activités beaucoup plus
faibles à l’échelle locale et régionale,
dans lesquels l’industrie est souvent
mal représentée (la majorité des
sociétés savantes sont dominées par
des universitaires) et dont les effectifs
et les budgets de fonctionnement sont
souvent en déclin. La responsabilité
associée à l’héritage de la SCG est
importante et consiste à tirer parti des
réussites du passé tout en relevant les
nouveaux défis.
Cela a été le cas dans le cadre de deux
des précédents postes de bénévole
que j’ai occupés auprès de la Société,
c’est-à-dire pendant que je travaillais
avec Dennis Becker à titre de coré-
dacteur de la 4e édition (2006) de la
version anglaise du
Manuel canadien
d’ingénierie des fondations
(MCIF) et
dans mon travail en tant que rédacteur
de la
Revue canadienne de géotech-
nique
(RCG). Dans chaque cas, il
s’agissait de perpétuer un héritage
exceptionnel, tout en s’attaquant à de
nouveaux enjeux et défis, et même en
tirant parti de ceux-ci. Pour le MCIF,
le défi consistait à trouver et à moti-
ver des experts qualifiés au Canada
pour entreprendre soit des révisions
majeures dans des domaines où la
théorie et la pratique évoluent rapide-
ment, soit des mises à jour opportunes
de documents antérieurs, créés il y a
de 15 à 20 ans, lorsque les charges de
travail dans l’industrie et le milieu uni-
versitaire ont augmenté considérable-
ment. Grâce aux efforts de l’équipe de
personnes qui ont contribué, je crois
que la 4e édition de la version anglaise
du
Manuel
a connu un succès excep-
tionnel (de nombreuses ventes qui ont
généré des revenus importants pour la
Société et un soutien très influent et
très utile à la pratique de la géotech-
nique).
Pour la RCG, la période de mon
mandat de rédacteur de 2007 à 2018 a
vu des changements très importants,
y compris la façon dont les révisions
d’articles et les communications
connexes étaient gérées (le passage
d’Osprey au système rédaction-
nel Scholar One), les changements
chez l’éditeur du secteur public pour
devenir une entreprise privée sans but
lucratif, et, par conséquent, le mode de
financement et de gestion du bureau
de la rédaction, une multiplication
par trois du nombre de manuscrits
soumis à la Revue et, donc, la néces-
sité d’une croissance substantielle du
conseil d’administration et de l’équipe
de réviseurs qualifiés et efficaces,
ainsi que des attentes accrues des
auteurs en matière de révision rapide
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