C’est avec joie et modestie que j’ai appris ma mise en nomination comme prochain Président de notre organisation par le Comité de nomination de la Société canadienne de géotechnique (SCG). Je consens à cette nomination et, si je suis élu, je travaillerai à servir la Société à titre de Président désigné en 2024, et pour un mandat de deux ans en tant que Président de la SCG à compter de janvier 2025.
J’ai découvert la SCG au milieu des années 1990, alors que j’étais étudiant aux études supérieures à l’Université Western Ontario. Bien que mes souvenirs se soient estompés au fil du temps, je me souviens que les réunions de la section de London de la SCG étaient un excellent moyen pour un jeune géotechnicien de réseauter et de mieux comprendre la profession. C’est à Ottawa, en 1997, que j’ai participé pour la première fois à une conférence de la SCG. Mon directeur de thèse à l’époque, Kerry Rowe, avait alloué un budget à plusieurs de ses étudiants gradués afin de leur permettre d’assister à cette conférence. Avec une grande fourgonnette blanche, huit d’entre nous avons emprunté la route 401 et passé un moment inoubliable. Il faut dire que cette expérience, même si elle était très intéressante, était aussi intimidante. Ma première présentation technique devant un public constitué des grosses pointures de la SCG avait éveillé chez moi à la fois des sentiments de crainte et de satisfaction. La chance que j’ai eue de réseauter avec ces gens est encore gravée dans mon esprit. Lors de cette conférence, j’ai eu l’occasion de rencontrer pour la première fois le Dr Geoff Meyerhof, même si j’avais fréquenté à titre d’étudiant de premier cycle la Technical University of Nova Scotia. J’ai pris mon courage à deux mains et je me suis présenté à lui. J’ai réalisé que c’était une personne très gentille et motivante, comme toutes les autres que j’ai rencontrées à cette occasion. Cette conférence allait amorcer mon association continue avec la SCG.
Lire la suite de ce texte : https://cgs.ca/news-list.php?lang=fr&id=140