Rob Kenyon, Président de la Société Canadienne de géotechnique
L'hiver 2024
J’écris ce dernier message en tant que président, quelques semaines après l’énorme succès qu’a connu la 77e conférence canadienne de géotechnique annuelle qui s’est tenue cette année à Montréal. La conférence a réuni plus de 1 100 délégués, ce qui représentait environ les trois quarts de nos membres. Cet événement a été le fruit d’une collaboration entre la Société canadienne de géotechnique (SCG) et l’Association internationale des hydrogéologues (AIH). Un grand merci au Comité organisateur local de GéoMontréal 2024, coprésidé par François Duhaime et Daniel Verret, qui a bénéficié de l’aide de Lisa Reny, de Bill Reny, d’Emily Fournier et de Lesia Beznaczuk de Karma Link Management Services pour la gestion de la conférence, ainsi que du soutien en coulisse et de l’expérience en coordination de Michel Aubertin, directeur général de la SCG. La conférence s’est déroulée sans encombre, avec pour toile de fond la magnifique ville de Montréal. Saviez-vous que la Conférence canadienne de géotechnique est la plus ancienne conférence de géotechnique annuelle existante au monde?
Vous pouvez encore trouver les renseignements concernant le programme de la conférence sur le site Web suivant : https://www.geomontreal2024.ca/fr/program. La conférence a compté de nombreux moments forts, lesquels ont démarré par la conférence R.M. Hardy présentée par Pierre Vannobel, intitulée 35 Years of Applied Geotechnical Design for Dams and Dikes (« Trente-cinq années de conception géotechnique appliquée aux barrages et aux digues »). M. Vannobel nous a fait part de son expérience professionnelle dans la conception et la construction de grands barrages à Hydro-Québec. Parmi les autres présentateurs de la séance plénière et conférenciers d’honneur de la SCG, mentionnons Ryley Beddoe qui a donné la conférence du Colloquium de la SCG intitulée Meeting the Challenge of Geotechnical Transportation on Degrading Permafrost (« Le défi géotechnique lié aux effets de la dégradation du pergélisol sur la résilience des infrastructures »), ainsi que Patrice Rivard, qui a prononcé la conférence intitulée Are We Adequately Training our Geotechnical Engineers and Researchers to Meet the Challenges of Practice? (« Formons-nous adéquatement nos ingénieurs et chercheurs en géotechnique pour relever les défis de la pratique? »). Kerry Rowe a présenté habilement le lauréat de la Médaille RF Legget de cette année, Ian Moore. M. Moore sera le prochain directeur général de la SCG, à la suite du départ à la retraite de Michel Aubertin à la fin de 2024. M. Aubertin a annoncé sa retraite du poste de directeur général après dix ans de service durant lesquels il a dirigé cinq différents comités exécutifs de la SCG. Je sais que les membres se joindront à moi pour le remercier et lui souhaiter bonne chance dans ses projets d’avenir. Michel Aubertin et Dennis Becker ont chacun reçu le titre de membre honoraire à vie de la SCG pour leurs réalisations en génie, ainsi que pour leur contribution à la Société canadienne de géotechnique et à la nation. Vous trouverez un résumé des gagnants de tous les prix dans la section spéciale de cette édition du magazine Géotechnique canadienne consacrée à GéoMontréal 2024 et sur le site Web de la SCG (https://www.cgs.ca/index.php?lang=fr).
Cette année, la SCG a également eu la chance d’accueillir Marc Ballouz, président de la Société internationale de mécanique des sols et de la géotechnique (SIMSG), qui a pu assister à GéoMontréal et présenter une version condensée de sa conférence Buchanan intitulée Geotechnical Marriage between Theory and Practice (« Mariage de la théorie et de la pratique en géotechnique »). M. Ballouz s’est également rendu à Calgary avant la conférence pour remettre le prix International Lifetime Achievement Award (ILAM) de la SIMSG à Norbert Morgenstern, après quoi il a présenté un deuxième prix ILAM à une autre membre bien connue de la SCG, Suzanne Lacasse, en Norvège. Cette année, ces deux Canadiens ont reçu la plus haute distinction internationale dans le domaine de la géotechnique. M. Ballouz, qui s’est également adressé aux délégués en général, a félicité la SCG pour l’organisation de plus d’activités par membre que toute autre société au sein de la SIMSG. C’est toute une déclaration, mais qui d’une certaine façon, ne m’étonne guère. En effet, j’ai toujours été agréablement surpris de voir le nombre de bénévoles qui, de bien des façons, étaient prêts à se dévouer pour la SCG.
En réfléchissant au mandat de deux ans qui a été confié aux actuels Comité exécutif et Conseil d’administration, je me souviens qu’à l’origine notre mission reposait sur quatre grands piliers :
Élaborer et mettre en œuvre des mesures sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI);
Renforcer les avantages dont bénéficient les membres et améliorer les communications;
Continuer à mobiliser les étudiants et les jeunes professionnels;
Terminer et publier la version anglaise de la 5e édition du Manuel canadien sur l’ingénierie des fondations (MCIF) et mettre en place un mécanisme pour le tenir à jour.
Deux ans plus tard, les membres du Comité exécutif de la SCG ont atteint leurs objectifs par rapport à chacune de ces initiatives. Éliane Cabot, vice-présidente aux communications et aux services aux membres, a formé un groupe de travail sur l’EDI, présidé habilement par Sumi Siddiqua. Ce groupe de travail est sur le point d’achever son mandat, qui consiste à formuler des recommandations relatives à l’EDI dans le cadre de l’exploitation de la SCG. Mme Cabot, avec le soutien du Comité des membres, a également constitué un groupe de travail sur la mise à niveau du site Web de la SCG. Les membres de la SCG devraient s’attendre à voir des changements et des améliorations à compter de la fin de 2025.
Le Comité des jeunes professionnels de la SCG, présidé par Kshama Roy et représenté par Leanne McLaren et Silvia Nobre au Comité exécutif de la SCG, a été exceptionnellement actif au cours des deux dernières années. Il a notamment mis en œuvre un programme de mentorat, en plus d’organiser des concours pour les étudiants lors de notre conférence nationale ainsi que des séries de webinaires techniques et sociaux sur l’avancement professionnel. De plus, le Comité appuie l’organisation de la Conférence des jeunes professionnels de 2025 au Manitoba.
Comme vous le savez maintenant, la version anglaise de la 5e édition du MCIF (2023), qui a été publiée à l’occasion de GéoSaskatoon 2023, se vend comme des petits pains chauds. Nos collègues francophones, sous la direction de Mario Ruel et de Vincent Castonguay, se sont attelés à la tâche d’en produire la version française. La publication de cette version est prévue pour la Conférence géotechnique canadienne de 2026 qui se tiendra à Québec. Entretemps, le vice-président technique de la SCG, Craig Lake, qui compile les errata, a formé un groupe de travail spécial constitué de membres de la SCG qui examinera et supervisera les révisions du Manuel. Comme nous en avons discuté en session spéciale lors de GéoMontréal 2023, les membres de la SCG peuvent s’attendre à de nouveaux développements à cet égard en 2025.
Craig Lake a signalé que toutes les activités techniques sont revenues aux niveaux de participation antérieurs à la pandémie de COVID. Parmi ces activités, mentionnons les conférences annuelles et spécialisées, la Tournée de conférences transcanadienne (TCT), la publication de la Revue canadienne de géotechnique et de Géotechnique canadienne – Le périodique de la SCG, ainsi que l’organisation de nombreux webinaires qui se sont démarqués par leurs excellents résultats. Pooneh Maghoul, vice-présidente aux finances, a géré avec brio les finances de la SCG avec le soutien de Bill Reny, ce qui nous a permis de produire un autre excellent rapport vérifié en 2023 et de prévoir un résultat encourageant pour 2024. Mme Maghoul a demandé à un groupe de travail composé de deux anciens vice-présidents aux finances, Harry Oussoren et Kent Bannister, ainsi que du nouveau vice-président, Daniel Bertrand, d’examiner la gestion actuelle de nos actifs et de formuler des recommandations. Nous attendons avec impatience leur rapport final d’ici la fin de 2024. Les divisions et comités, représentés par Jennifer Day au Comité exécutif de la SCG, demeurent très actifs partout au Canada, tout comme les sections locales, représentées ces deux dernières années par Wes Saunders et Lilianne Landry-Paré.
Les nouveaux membres du Comité exécutif de la SCG pour 2025 et 2026 ont été approuvés lors de la réunion du Conseil d’administration de 2024. Il s’agit de Craig Lake, président, de Jean Hutchinson, vice-présidente technique, de Daniel Bertrand, vice-président aux finances, et de Marie-Lin Bréard-Lanoix, vice-présidente aux communications et aux services aux membres. La SCG sera bien servie par le prochain Comité exécutif, qui comprendra également Jennifer Day et Lilianne Landry-Paré, qui épauleront tous le nouveau directeur général, Ian Moore.
Sur le plan personnel, ce fut un honneur et un plaisir de représenter la SCG à titre de président et de bénévole en chef ces deux dernières années. J’ai eu le privilège particulier de travailler avec un excellent Comité exécutif, formé de Craig Lake, de Pooneh Maghoul, d’Éliane Cabot, de Jennifer Day, de Wes Saunders, de Lilianne Landry-Paré, de Leanne McLaren et de Silvia Nobre. J’ai également pu bénéficier du soutien administratif exceptionnel de Lisa Reny, d’Emily Fournier et de Bill Reny de Karma Link, ainsi que des conseils avisés du directeur général, Michel Aubertin. Quelle équipe formidable vous avez formée!
Merci à tous de m’avoir accordé cet honneur et ce privilège.
Rob Kenyon, président