Geotechnical News - December 2019 - page 23

Geotechnical News• December 2019
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à l’aide de méthodes analytiques et
numériques et j’ai élargi ma recher-
che à celui des radiers et des semelles
filantes.
Après avoir obtenu mon poste à
l’Institut indien de technologie de
Kanpur, je suis venu au Canada pour
travailler avec le professeur Geoff
Meyerhof à la Technical University
of Nova Scotia dans le domaine des
interactions pieux-sol en utilisant une
approche expérimentale. Le travail
de recherche consistait à faire l’essai
d’un modèle de 1 g pour étudier
la réaction des pieux sous des sol-
licitations axiales dans des sols en
couche. Le professeur Meyerhof m’a
rapidement appris l’importance de la
recherche par rapport à ses applica-
tions pratiques. J’ai aussi appris à très
bien connaître le Dr John Brown. En
plus d’être membre du corps profes-
soral de la Technical University of
Nova Scotia, le Dr Brown travaillait
aussi à temps partiel pour la nou-
velle société Jacques Whitford and
Associates (JWA). Il m’a présenté à
Hector Jacques et à Mike Whitford,
avec lesquels j’ai eu des discussions
informelles sur des projets de consul-
tation en Nouvelle-Écosse.
Après avoir terminé ma recherche
avec le professeur Meyerhof, je suis
allé à l’Université Cambridge pour
travailler avec le professeur Andrew
Schofield dans le domaine de la
modélisation par centrifugeuse. Le
professeur Schofield venait tout juste
d’accepter le poste de titulaire de la
Chaire de recherche en géotechnique
et entamait une recherche ambitieuse
sur la modélisation par centrifugeuse.
À titre d’adjoint à la recherche du
professeur Schofield, j’ai travaillé
sur les interactions pieux-sol, et j’ai
également participé à d’autres projets
de modélisation par centrifugeuse.
J’ai acquis une précieuse expérience
en méthodes expérimentales avancées
à l’Université Cambridge et j’ai eu
de nombreuses discussions avec le
professeur Schofield sur différents
domaines de recherche en géotech-
nique. Pendant que j’étais à Cam-
bridge, j’ai également suivi des cours
du Dr Peter Wroth sur la mécanique
des sols à l’état critique et son applica-
tion en analyse et en conception.
Ayant acquis de l’expérience en
recherche et en enseignement, j’ai con-
staté que j’avais besoin d’expérience
pratique et je suis donc revenu au Can-
ada pour travailler chez JWA à temps
plein tout en continuant à travailler
avec le professeur Meyerhof à temps
partiel. Le Dr John Brown a été mon
mentor au cours des premières années
de ma carrière d’expert-conseil. Il m’a
présenté le Code
national du bâtiment
et l’ébauche du
Manuel canadien
d’ingénierie des fondations
. Il m’a
encouragé à travailler sur le terrain
et à mener des essais en laboratoire
pour que j’aie une meilleure com-
préhension de la caractérisation du sol
utilisée en analyse et en conception.
Je me souviens aussi de ce conseil
qu’il m’a donné : « Essayez d’abord
de comprendre le problème avant de
vous empresser de le résoudre », et
« Utilisez deux phrases concises pour
transmettre votre message plutôt que
deux paragraphes déroutants. »
En 1981, le Dr Brown a décidé de
quitter la Technical University of
Nova Scotia et de se joindre à temps
plein à JWA. Le professeur Meyerhof
a également pris sa retraite et JWA
a pris de l’expansion en ouvrant des
bureaux au Nouveau-Brunswick. J’ai
alors déménagé à Fredericton pour me
joindre à l’Université du Nouveau-
Brunswick (UNB) à titre de membre
à temps plein du corps professoral et
d’expert-conseil à temps partiel pour
JWA.
Au cours de mes premières années
à l’UNB, j’ai conçu des installa-
tions expérimentales pour mener des
essais sur un modèle de 1 g ainsi
que l’instrumentation et la surveil-
lance de prototypes. J’ai eu la chance
d’avoir le professeur Arvid Landva
comme collègue; il m’a fourni des
analyses critiques et approfondies de
mes idées de recherche. En plus de
concevoir des installations pour les
essais d’un modèle de 1 g, nous avons
commencé à élaborer des plans pour
construire une centrifugeuse de taille
intermédiaire à l’UNB. À cet égard,
j’ai reçu une aide exceptionnelle du
Dr Bob Mitchell qui a partagé les
notes de calcul et les plans de sa cen-
trifugeuse à l’Université Queen’s. J’ai
également eu de nombreuses discus-
sions avec le professeur Schofield sur
la conception de la centrifugeuse de
l’UNB durant mon année sabbatique à
Cambridge. Je suis très fier de dire que
nos étudiants ont effectué toute la con-
ception et que la centrifugeuse a été
autorisée en 1989 avec un financement
de 100 000 $ du Gillin Endowment
Fund. L’installation est utilisée depuis
pour effectuer de la recherche sur
différents problèmes dans le domaine
des interactions sol-structures. La
recherche sur les essais sur modèle est
complétée par l’instrumentation et la
surveillance de prototypes. J’aimerais
remercier le ministère des Transports
et de l’Infrastructure du Nouveau-
Brunswick qui a fourni d’importantes
subventions pour appuyer cette
recherche.
J’aimerais profiter de cette occasion
pour reconnaître les contributions des
nombreux étudiants de l’UNB et ingé-
nieurs en début et en milieu de carrière
chez JWA (maintenant Stantec) à mes
activités de recherche et de consulta-
tion au cours des 30 dernières années.
Maintenant, quelques mots sur
mon association avec la Société
canadienne de géotechnique. Je suis
membre de la Société depuis 1977.
Le Dr Bob Mitchell m’a encouragé à
agir à titre de rédacteur adjoint de la
Revue canadienne de géotechnique
alors qu’il en était le rédacteur (édit-
eur en chef) et à poursuivre dans ce
rôle lorsque le Dr Dennis Becker l’a
remplacé. Les Drs Mitchell et Becker
m’ont encouragé à devenir rédacteur
lorsque le Dr Becker a quitté ce poste.
J’aimerais remercier les Drs Mitchell
et Becker ainsi que tous les rédacteurs
adjoints pour leur appui durant mon
mandat de cinq ans à titre de rédacteur
de la
Revue
. Durant mon mandat, nous
CANADIAN GEOTECHNICAL SOCIETY NEWS
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